Les Kilchoer

Treyvaux / Costa Mesa

La famille Kilchoer

Bienvenue

Les dernières nouvelles de Jacques,
Elizabeth et leurs enfants

Jacques, Elizabeth, Joël, Eric
Le deuxième arrive!

Les détails

Une fois de place, notre enfant arrive en avance

La première fois qu’Elizabeth se trouva enceinte (avec Joël), ce fut une grossesse difficile, mais avec Eric la situation fut encore pire. Elle commença par passer cinq jours à l’hôpital à la neuvième semaine pour soigner son asthme (causé par sa grossesse). Le docteur lui prescrivit des traitements respiratoires quotidiens et des stéroïdes pour contrôler son asthme — après quoi elle eut le diabète, et dut, en plus de ses autres traitements, se donner des injections d’insuline tous les jours. Elle dut aller aux urgences plusieurs fois et prendre des tests de réactivité fœtale. A l’hôpital on fit aussi des examens de surveillance fœtale, et finalement on lui recommenda de rester au lit pour le dernier trimestre.

Eric nouveau-né

Eric, tout frais sorti de sa maman!
2 janvier 2006

Comme son docteur avait aussi recommandé un peu d’exercice, nous sommes allés pour une courte promenade dans le voisinage le 2 janvier (l’accouchement était prévu pour le 4 janvier — le docteur avait suggéré une autre césarienne). Dans un magasin, Elizabeth dit tout à coup qu’elle avait besoin de s’asseoir, et qu’elle pensait sentir les premières douleurs du travail. Jacques, toujours pratique, lui demanda si elle ne pensait pas que ça allait passer, et qu’il serait plus commode pour tout le monde si elle attendait deux jours de plus pour qu’on puisse aller à l’hôpital à la date prévue. Inutile de dire qu’Elizabeth avait une opinion tout à fait différente, alors grand-maman vint chercher Joël pour le garder avec elle pendant que Jacques et Elizabeth fonçaient vers l’hôpital, où les médecins décidèrent que c’était le moment pour Eric de sortir, et c’est comme ça qu’il est né le 2 janvier.

Eric, deuxième jour Eric, deuxième jour A la naissance Eric pesait 3,01 kg et mesurait 47 cm de longueur. Jacques eut la permission de le tenir tout de suite dans ses bras et dès qu’Elizabeth fut amenée dans la chambre de convalescence Eric eut sa première occasion de téter. Il s’y mit tout de suite avec enthousiasme. Nous pensons que cela a fait une grande différence parce que, avec Eric, l’allaitement fut beaucoup plus facile qu’avec Joël. (Dans le cas de Joël, comme vous le verrez sur une autre page du site, nous avons dû donner à Joël du lait de croissance en plus du lait maternel, mais Elizabeth en produisit bien assez pour le petit Eric, ce qui nous ôta bien des soucis et nous rendit tous beaucoup plus heureux.)

Le sejour à l’hôpital fut plus agréable cette fois–ci comme il n’y avait pas de travaux — le bâtiment qui était en construction lors de notre dernier séjour à Hoag (après la naissance de Joël) était, heureusement pour nous, le nouveau centre pour les femmes. Nous avons eu une chambre privée avec un petit lit pour que le père puisse rester la nuit, et une vue du Pacifique.

Faux Eric Jacques resta dans la chambre tous les soirs jusqu’à ce qu’Elizabeth et Eric rentrent à la maison. Jacques s’amusa beaucoup avec la poupée en forme de «petit frère» que grand-maman avait donné à Joël pour que Joël puisse s’habituer à l’idée d’avoir un nouveau bébé à la maison. Jacques mit plusieurs fois le faux «petit frère» dans le berceau de l’hôpital et nous avons tous ri en voyant la surprise des infirmières qui entraient dans la chambre et, à première vue, croyaient que c’était Eric dans le lit.

Joël était très désireux de voir son frère et vint tous les jours à l’hôpital. Il est très content que nous ayions eu un deuxième. Une fois dans le parc près de notre maison, Joël attendait pour une balançoire de libre (les deux balançoires étaient occuppées par un garçon et une fille, frère et soeur) et quand les deux s’en allèrent, Joël monta dans une des balançoires, regarda l’autre balançoire vide, et demanda tristement à son père «n’y a–t–il pas quelqu’un qui va s’asseoir à côté de moi?» Jacques lui promit aussitôt que bientôt son petit frère allait arriver et voudrait jouer avec lui.

Après quelques jours Eric vint chez lui et on lui présenta son lit dans la chambre de ses parents. Evidemment, Joël insista qu’il était assez grand (et soigneux) pour porter son frère sur ses genoux: vous pouvez en voir la preuve dans cette photo.

Joël tenant Eric

Joël tenant Eric
11 janvier 2006